La Séance Photo… La Suite

Allez vite lire « La séance photo », l’histoire en deux parties de Mojo74, avant de continuer votre lecture de la suite que j’ai imaginé.

---o O o---

Valérie, la femme de Régis, est allée voir un photographe professionnel, pour immortaliser les 6 mois de leur fils Arthur.
Le photographe propose à Valérie de la faire poser nue. Sans beaucoup d’hésitation, elle accepte. A la fin de la séance, une séance d’un autre genre débute.
Valérie se donne à Cyrille sans aucun remord. C’est la première fois qu’elle trompe Régis.

Le soir, après avoir fait l’amour avec son mari, elle culpabilise, se traite de tous les noms, « Je suis folle », « Qu’est ce qui m’a pris ? Je suis une honnête femme », « Juré, je ne le reverrais plus », « Pourvu que Régis n’en sache jamais rien » …

Le lendemain matin, dans les bras de son mari, elle en profite pour lui faire une superbe fellation que Régis apprécie sans se poser de questions sur le subit engouement de sa femme pour sa queue.
Une fois le devoir accompli, le mari au travail, Valérie réfléchi, « juste une fois, je pourrais retourner voir Cyrille, juste une fois ». Elle tremble de plaisir en repensant aux orgasmes qu’elle a eus avec lui « Une dernière fois, après fini ».

---o O o---

Samedi matin, Régis et Valérie ont fait la grasse matinée sans oublier le petit câlin du matin. Ils sont en train de boire leur café quand le facteur apporte un paquet dans une enveloppe kraft.
Un coup d’œil, c’est au nom de Valérie, Régis lui tend le paquet.
« - C’est pour toi. C’est quoi ?

Valérie a reconnu le tampon du photographe. Elle se précipite, l’album des photos d’Arthur qu’elle a commandé il y a une semaine. Elle est pressée de voir le résultat, et de montrer à son mari combien leur petit ange est photogénique
« - Les photos d’Arthur, viens voir comme il est beau.

En découvrant les photos de leur fils, Régis est surpris de la qualité des tirages, vraiment ce photographe est un vrai pro.

Valérie est aux anges, elle pense comme son mari, Cyrille est un vrai pro, cette idée l’a fait sourire.

Photos couleurs, mais aussi en noir et blanc, le rendu est plus artistique. Une photo attire l’attention de Régis, Valérie donne le sein à Arthur, il s’étonne :
« - Et celle-là ?
« - Arthur avait faim, je lui ai donné le sein. Cyrille a trouvé le tableau charmant, il a voulu l’immortaliser. Je suis belle sur ces photos, non ?
« - Oui, très belle. Mais on voit tes seins ?
« - A peine, on en devine un dans la bouche d’Arthur. Tu ne vas pas me dire que ces photos sont érotiques, on croirait une madone, comme sur les tableaux de la renaissance, la vierge avec Jésus.
« - Et c’est toi, la Sainte Vierge ?
« - Ben oui, tu en doutes ? Ne soit pas fâché, tu as vu ses photos sur son site, il y en a beaucoup de bébé avec ses parents. Ce n’est jamais vulgaire. Rien n’est montré, c’est ça qui en fait la beauté.
« - Je ne suis pas fâché, je suis seulement surpris que tu ne m’en aies pas parlé avant. Tu es belle ma chérie, avec notre fils, vous êtres mes deux amours.

Régis ne remarque pas le soulagement de Valérie en entendant ces mots.

Une lettre accompagne le paquet :
« - Regarde mon chéri, il nous propose un agrandissement en cadeau, il faudra choisir la photo qu’on préfère. J’aimerais bien celle de la madone.
« - Pas celle où tu montres tes seins, je ne voudrais pas que tout le monde te voit nue.

Valérie sourit, ah ce mari !
« - Tu as raison, alors celle où Arthur cache ma poitrine, on ne devine même pas qu’il vient de téter. Elle te plait ? Nous pourrons la mettre dans notre chambre.

Régis accepte en embrassant sa femme.

« - Ma chérie, il y a encore une enveloppe dans le paquet.
Valérie se doute que ce sont les épreuves de sa séance de pose. Elle n’a pas encore eu le temps, ni le courage, d’en parler à son mari, comment va -t-il réagir ? … vite une idée.


En essayant de ne pas trop montrer son angoisse, Valérie ouvre l’enveloppe. Elle contient des planches contacts et 3 épreuves test. Par jeu, elle les cache à la vue de son mari :
« - Ne regarde pas, c’est un cadeau.

Régis n’a pas à trop insister pour que Valérie lui montre les photos avec un large sourire. Il découvre alors sa femme, dans toutes les positions, ses seins, ses fesses, photos artistiques d’accord, rien de vulgaire d’accord, mais c’est sa femme et elle est nue, entièrement nue.

De toute évidence, les photos ont été prises dans un studio. Régis imagine la scène de sa femme se déshabillant devant le photographe. Il en perd le sourire.

Valérie tremble, mais ne veut rien laisser paraitre. Sans regarder son mari, elle lit la petite lettre qui accompagne l’envoi : « ci-joint 3 épreuves parmi mes préférés, et deux planches contact d’au moins 50 clichés. Avec votre mari, faites un choix d’une vingtaine pour l’album ».

Sans laisser le temps à Régis de réagir :
« - C’était une surprise, elles sont belles n’est pas ?

Lui, légèrement irrité :
« - Tu as posé nue, sans rien me dire ? Quand ça ?

Valérie ne peut s’empêcher de rougir légèrement, elle bafouille :
« - Quand je suis passée à sa boutique choisir les photos pour l’album d’Arthur, il m’a proposé de faire des photos de moi. Si tu m’avais accompagné, nous aurions décidé ensemble. J’ai pensé te faire une surprise.

Valérie tire avantage de la situation, en essayant de rejeter la faute, s’il y a faute, sur son mari. Celui-ci fixe les clichés qu’il a en main :
« - Tu étais entièrement nue. Ça ne t’a pas gênée ?
« - …

Valérie ne sait quoi dire, elle ne peut pas dire qu’au contraire elle a beaucoup aimé. Régis regarde les photos parmi lesquels il faudra faire un choix : beaucoup seins nus de face, de profil, de dos, jolies fesses, assises par terre exposant sa toison brune. Photos presque chastes, il découvre combien sa femme est belle.
Il répète sa question :
« - Ça ne t’a pas gênée ? A poil devant un inconnu.
« - Je voulais te faire une surprise, mon chéri. Quand il m’a proposé de faire ces photos, j’ai beaucoup hésité, mais c’est un photographe professionnel, je voulais te les offrir. Coquin, tu as découvert le cadeau que je voulais te faire pour la fête des pères.
« - Tu m’étonneras toujours ma chérie.

Elle a l’air rassurée. Une grosse bise sur la joue de Régis, en rangeant les clichés dans l’enveloppe, met fin à la discussion :
« - Nous choisirons plus tard.

---o O o---

Régis est perplexe. Des idées lui trottent dans la tête :

Je n’aurais jamais imaginé ma femme nue seule avec un photographe… Tout de même, elle exagère de ne pas m’en avoir parler avant, je l’aurais accompagnée … C’est gentil pour un cadeau, ces photos sont belles, mais…
A force de « mais… », je décide d’aller voir ce Cyrille à sa boutique, incognito, comme ça, pour voir :
« - Bonjour, j’ai trouvé votre adresse sur internet, et comme j’habite le quartier.
« - Bonjour, que puis-je pour vous ?
« - J’aimerais offrir son portrait à mon épouse, une belle photo style Harcourt si vous voyez.
« - Je ne sais pas si je ferais aussi bien, mais j’ai l’habitude. Quel genre de photo désirez-vous ?
« - Un beau portrait ou alors, comme j’ai vu sur votre site, une photo un peu sexy mettant sa beauté en valeur.
« - Je vois, vous aimeriez une photo de nue. Je le fais souvent.
« - Pas entièrement nue, non. Il faudrait juste suggérer.
« - Vous avez pu voir des exemples sur mon site, même si je photographie une femme entièrement nue, il y a de multiples façons de ne rien montrer de compromettant. Tenez regardez les photos que j’ai réalisées dernièrement, ça vous donnera une idée.

Il ouvre une cession sur l’ordinateur à disposition des clients. Les images défilent, des femmes toutes plus belles les unes que les autres, toutes souriantes.
Photos très class, certaines plus coquines, il est évident que les femmes n’ont aucun vêtement pour la séance de pose. Comment imaginer Valérie se déshabillant dans son studio à côté, devant cet homme. Pourtant elle l’a fait.

Cyrille commente les poses, le style, me demande quel genre de photos nous conviendrait.

Ding ding, un client entre dans la boutique.
« - Excusez-moi un instant, je reviens. Profitez-en pour faire votre choix.

Dès que le photographe a rejoint son client, je regarde ce que contient l’ordinateur. Une liste de bibliothèques où doivent être rangées les photos : Mariages, Baptêmes, Fêtes, Femmes, Couple, s, Charme, personnel… pas le temps de regarder en détail.
Un coup d’œil vers l’entrée, le client est intéressé par l’achat d’un appareil photo de prix, cela risque de durer un peu plus longtemps.
Vais-je oser ? Je me lance, une clé USB, un clic, pas le temps de choisir, autant tout copier.

Le client a l’air intéressé, le photographe m’interpelle pour me faire patienter :
« - J’arrive monsieur. Je termine avec ce monsieur et j’arrive.

Décharge d’adrénaline, j’ai peur d’être pris la main dans le sac. Un œil sur lui, un œil sur l’écran… encore quelques secondes… encore une question du client…
Ouf ! La clé dans ma poche, je me lève et me promène dans la boutique, regardant les photos au mur.
Une particulièrement attire mon attention. Un tirage noir et blanc de Valérie, assise par terre, vue de trois quart, seul un sein est visible, elle baisse la tête, ses cheveux cachent son visage. Beau cliché, il est vraiment doué, mais c’est ma femme, je serre les poings de rage.

Enfin, le client s’en va. Cyrille revient vers moi.
« - Elles vous plaisent ces photos, certains modèles m’inspirent plus que d’autres. Parfois je participe à des concours, toujours des nues, c’est ma spécialité. J’ai gagné quelques prix.
« - Vous faites un beau métier, voir toutes ces femmes dans le plus simple appareil.
« - Toutes les femmes sont belles, les grandes, les petites, les mères de famille, les grosses ou les maigres, ou même les bossues, chacune à son charme. Il suffit de savoir les regarder. Vous savez, il est vrai que les premières fois, il m’arrivait d’être excité par une séance de pose, maintenant je suis plus dans la prise de vue et la technique quel que soit le modèle, la femme n’est alors qu’un objet, un bel objet qu’il faut mettre en valeur. Un peu comme un médecin qui ne voit jamais la femme dans la patiente qu’il ausculte.

« - Oui bien sûr. Mais jamais mon épouse n’acceptera de poser nue.
« - La plupart des femmes n’osent pas, j’ai l’habitude, il faut les mettre en confiance. Vous pouvez bien sûr être présent si ça rassure votre épouse, mais très souvent les femmes préfèrent être seules, une sorte de pudeur. A vous de décider, discutez-en avec elle.
« - D’accord, je vous remercie, à bientôt.

De retour chez moi, je veux m’enfermer dans mon bureau pour examiner mes trouvailles. Je prétexte un travail urgent à finir, Valérie va se coucher, elle me fait une bise :
« - Ne veille pas trop tard, mon chéri.

Enfin, seul face à mon écran, fébrile, tel un voyeur, je pars à la découverte des fichiers dérobés.

Dans « s », des gamins de tout âge, et voilà Arthur. Combien de photos a-t-il fait ? Plus d’une centaine, pour n’en conserver qu’une douzaine. Toujours la même technique, il faut en prendre dix pour une bonne, pour saisir la bonne expression. Voilà celles avec Valérie, pas qu’une seule, je suis sous le charme de cette madone donnant le sein à son fils. Quelques photos d’elle toute seule, elle arrange son chemisier, seins nus, certainement des prises de réglage pendant qu’elle se préparait. Je ne devrais pas le dire, mais je suis un peu excité d’imaginer Valérie devant cet inconnu.

Je regarde rapidement toutes les bibliothèques, dans « Mariages », des mariées se sont faites photographier dès le matin, pendant qu’elle passe leur robe immaculée, jolis dessous, la jarretière au raz de la culotte, soutien-gorge balconnet pour un beau décolleté, ou seins nus comme la pette fleuriste qui s’est mariée il y a 3 mois.

En tremblant, j’arrive à « Femmes ». Je découvre que ma femme n’est pas la seule à avoir posé nue, j’en reconnais plusieurs, des voisines, des commerçantes. Je me sens vraiment voyeur, c’est excitant, cela me rappelle ma jeunesse.

Enfin, la bibliothèque « Personnel », des sous-fichiers avec des prénoms, j’ouvre le premier « Annie », une série de photos érotiques, plus rien d’artistique. Annie jambes écartées, sa chatte en gros plan, Annie offre ses seins à l’objectif …Cyrille se prend en photo avec Annie, c’est franchement porno, il caresse, se fait sucer, baise dans toutes les positions. Il est évident qu’ils sont seuls, c’est lui qui a pris les photos tout en baisant.

Je clique sur le suivant, « Brigitte », mêmes photos mettant en scène le photographe avec son modèle. Je regarde la liste de noms qui se déroule sur mon écran, je clique chaque fois que je reconnais un nom, parfois une coïncidence, parfois c’est bien celle que je connais… Impossible, il s’est fait toute la ville… sans vouloir y croire, je lis le nom de la dernière de la liste « Valérie », surement encore une coïncidence. Une boule au creux de l’estomac, je clique pour découvrir Valérie, ma Valérie … Non pas toi... Je fais défiler les photos, je devine ta jouissance quand il te baise, ton plaisir quand tu le suces, ton excitation à te montrer, devant, derrière, indécente, obscène… Ce ne peut pas être toi… il n’y a pourtant aucun doute, comme toutes les autres.
Je veux en savoir plus, j’examine les photos, elles ont toutes été prises le même jour, dans l’après-midi, certainement le jour où Valérie est allée commander les photos d’Arthur.

Pareil pour les autres femmes, une seule prise de vue, je pourrais presque reconsti l’agenda du photographe sur les deux dernières années. Seules deux femmes sortent du lot, il les voit régulièrement, et à chaque fois il se prend en photo avec elles. Un vrai fétichiste ce photographe.

Les yeux embués de larmes, je regarde à nouveau les noms qui défilent. Au travers ces femmes, je revois leur famille, leur mari que je connais aussi.
N’étant pas égoïste, je ne peux pas garder cette information pour moi, autant en faire profiter quelques bons amis qui croient comme moi à la fidélité de leurs épouses.

Je ne joue plus au voyeur. Avec un pseudo bidon, l’anonymat du mail va me permettre de devenir Zorro le vengeur, tant pis pour les conséquences.

Assez tard, je me glisse dans les draps aux côtés de ma traitresse qui s’est endormie la conscience tranquille.
Je décide de ne rien lui dire… pour l’instant.

---o O o---

Le lendemain, Valérie n’a rien changé à ses habitudes, quand je rentre du travail, elle m’accueille avec un grand sourire et m’embrasse. Je pense que les femmes sont bien hypocrites.

J’aimerais la faire parler, que ce soit elle qui me le dise. Avouera-t-elle un jour ? :
« - Au fait, tu es passée chez le photographe pour choisir les photos pour mon cadeau ? Il faut aussi choisir l’agrandissement d’Arthur.
« - Non, je n’ai pas eu le temps, j’y passerais peut-être dans la semaine. Nous pourrions y aller ensemble, tu choisiras les photos que tu préfères, c’est pour toi.
« - Si tu veux, ou sinon on doit pouvoir commander sur internet.

Sa proposition me rassure, elle ne s’est pas précipitée chez lui à la moindre occasion, pourtant la lettre, c’était un appel. Elle n’envisage pas d’y aller seule, Aurait-elle des remords ? A moins qu’elle ne le voie régulièrement sans avoir besoin de prétexte.

Après diner, nous sommes devant la télé, sa tête nonchalamment appuyée sur mon épaule, mon esprit faisant défiler les images qui me hantent depuis hier. On sonne à la porte d’entrée :
« - Qui ça peut être à cette heure ?

Je vais ouvrir. Marion, la sœur de Valérie entre, les cheveux défaits, le rouge aux joues, on voit qu’elle a pleuré, un bleu sur le front.
« - Que se passe-t-il ?

Elle se jette dans les bras de sa sœur :
« - C’est affreux, Jacques (son mari),
« - Quoi Jacques ? C’est lui qui t’a mise dans cet état ?
« - Il était en colère, il ne m’écoutait pas. Je me suis enfui. Je peux coucher chez vous cette nuit ?
« - Bien sûr, vient me raconter. Régis, peux-tu nous laisser seule un moment ?

Pas besoin d’écouter, je comprends que Jacques a été heureux de recevoir les photos de sa femme que j’ai trouvées dans les fichiers de Cyrille. Il est brutal le beau-frère. Il exagère, on ne frappe pas une femme, même une salope.

Valérie vient me rejoindre dans notre chambre, je me suis couché en l’attendant. Elle a installé sa sœur pour la nuit dans la chambre d’amis :
« - J’envoie un sms à Jacques pour lui dire que Marion passe la nuit chez nous.
« - Vas-tu me dire ce qui se passe ?
« - Excuses moi chéri, c’est vrai, tu ne sais pas.

Elle me raconte que Jacques a reçu des photos preuve de l’infidélité de sa femme, il a pété les plombs, elle n’a même pas pu s’expliquer.
Je tombe des nues :
« - Marion a un amant ? Je comprends que ça ne plaise pas à Jacques. C’est qui, on le connait ?
« - Non pas un amant, elle l’a juste vu une ou deux fois, elle n’a pas voulu me dire son nom, on ne doit pas le connaitre. Se sentant coupable, elle n’a pas donné suite.
« - Tout de même, quelle salope, faire cocu Jacques qui est au petit soin pour elle, la crème des hommes.
« - Ne parle pas comme ça de ma sœur. Marion a succombé aux charmes d’un beau parleur, elle a vite regretté, la pauvre.
« - La pauvre ? Comme tu y vas. Leur fils à quel âge ?
« - Un peu plus de 2 ans.
« - Et bien pour une jeune mère de famille, elle n’a pas attendu longtemps pour tromper son mari. Mère indigne, quelle honte !
« - …
« - Elle t’en avait parlé ?
« - Non, jamais.

Je fais semblant de réfléchir :
« - J’y pense, Marion devait être dévergondée quand elle était plus jeune.
« - Mais non,
« - Je suis certain qu’adolescente, elle devait regarder les mecs en cachette, à poil sous la douche. J’ai toujours pensé que c’était une petite vicieuse.
« - Tu es fou. Elle était très sage, elle a connu peu d’hommes avant de se marier.
« - Alors elle se ratt, elle ne doit pas en être à son coup d’essai, Elle a déjà eu beaucoup amants ? Tu dois être dans la confidence.
« - Non c’est la première fois, et surement la seule, elle culpabilise.
« - Faut avoir le feu au cul pour baiser avec un amant alors que son fils n’a pas deux ans.
« - Mais non, un simple concours de circonstance. Elle espérait que Jacques ne le saurait jamais.
« - Bien sûr, pauvre cocu qui ne sait pas que sa femme baise avec tout ce qui bouge. Elle doit être un peu perverse.
« - Arrête, Marion n’est pas comme ça.

Je fais comme si je ne l’entendais pas :
« - Elle cachait bien son jeu. Ou alors, elle n’aime plus son mari ?
« - Mais si, ils s’adorent tu le sais bien.
« - Comment peux-tu dire qu’elle l’adore, si elle se conduit comme une pute.
« - Ne parle pas comme ça de ma sœur. J’espère que Jacques lui pardonnera cet écart.
« - Toujours trop bon le mari, c’est ça. Si leur ménage part en couille, ce sera la faute à qui ?
« - …
« - Allez, vient te coucher. Dans le fond c’est leur problème, ça ne nous regarde pas.

En faisant l’amour son esprit est ailleurs, je la sens nerveuse. Je pense que mon message est bien passé.

Sa sœur décide de rester quelques jours chez nous.
Le lendemain soir, nous essayons de la consoler. Elle comprend que Valérie m’a tout expliqué, elle est gênée lorsque je la regarde. Je me veux conciliant, hypocrite mais conciliant :
« - Je te comprends tu sais, ça ne doit pas être drôle tous les jours.

Valérie et Marion se tournent vers moi, interrogatives :
« - Jacques a des pannes, c’est ça ? ça arrive à tous les hommes, mais si ça dure, il est normal que tu ailles voir ailleurs de temps en temps, il devrait le comprendre.
« - Mais non, qu’est-ce que tu vas chercher, tout va bien pour lui.
« - Je te comprends. S’il est impuissant à son âge, qu’il ne peut plus te faire jouir, il devrait admettre qu’une femme a besoin d’orgasmes pour s’épanouir.
« - Tu es devenu fou.
« - S’il t’aime, il comprendra pourquoi tu as pris un amant.
« - Oui il m’aime, comme je l’aime. Mais je n’ai pas d’amant. Juste une folie, un soir.

Je ne l’écoute pas :
« - J’irais le voir demain, je lui parlerais. Il doit aussi avoir besoin de réconfort.
« - Non, ne fait rien.

Marion part se réfugier dans sa chambre, les larmes aux yeux. Valérie contre-attaque :
« - Qu’est-ce qu’il te prend, Jacques n’est pas impuissant.
« - Ta sœur n’a rien voulu dire. C’est la seule raison plausible pour expliquer de mettre ainsi son couple en danger, perdre son mari et son fils pour un coup en passant. Si ce n’est pas la salope que j’imaginais, c’est qu’elle est en manque.
« - …

Content de mon petit effet sur Valérie, je n’en ai plus reparlé.

Quelques jours plus tard, Valérie raccompagne sa sœur chez elle. Jacques n’a pas dit un mot. J’espère qu’il va lui pardonner, ma petite vengeance est allée trop loin.

---o O o---

Samedi midi, nous allons passer à table, Valérie reçoit un appel téléphonique, son amie Solange, sa meilleure amie, très belle brune, grande, mince, une poitrine de rêve. Les photos que j’ai vues d’elle il n’y a pas si longtemps ne m’ont rien caché de ses charmes. Belle femme.

Valérie a l’air soucieuse, Solange parle fort, j’entends quelques mots, entre deux sanglots. Son mari a appris son infidélité. Il est parti. Il lui a téléphoné ce matin pour lui dire qu’il avait décidé de la quitter, il n’a rien voulu entendre.
Solange sait qu’elle est fautive, elle l’aime toujours, et ne comprend pas comment elle a pu accepter les avances d’un autre homme, l’envie de changement, l’attrait de l’inconnu, quelle bêtise ! Inquiète, Valérie veut en savoir plus, elle interroge son amie : « c’est le photographe, celui qui a la boutique en ville, je ne sais pas si tu le connais ».
Valérie la rassure, son mari l’aime, il va revenir. Mais comment a-t-il appris ? Solange ne comprend pas, il a reçu des photos compromettantes, qui a pu les lui envoyer ?

Valérie a peur, Jacques aussi avait reçu des photos de Marion. Elle ne sait plus quoi penser, la coïncidence est trop grande. Pourvu que pour elle… non elle a été discrète, personne ne peut savoir, même dans le bois, elle en est certaine, ils étaient seuls. Et puis, Régis ne lui parle de rien.

Régis souris. Comment vont réagir les autres maris cocus prévenus par ses soins.

---o O o---

Rapidement, des rumeurs circulent dans le quartier. Ce soir, une dizaine d’hommes se regroupe au bar de la Place. Très vite un nom circule, Cyrille le photographe.
Les esprits s’échauffent. Un verre de trop, « on y va ».

Le groupe se dirige vers la boutique du photographe étonné du nombre de clients à l’heure de la fermeture… il ne sait pas encore qu’il n’y aura pas d’ouverture demain, vu l’état dans lequel ces clients un peu particuliers ont laissé les lieux en sortant. Des dégâts matériels, mais comme on dit « plaie d’argent n’est pas mortelle ».
Cyrille a trouvé son salut dans la fuite.

La police est intervenue un peu tard malgré l’alarme déclenchée dès le début de l’agression. Il est vrai que le Commissaire avait encore sous les yeux les photos de sa femme dans ce qui ressemble à un studio de prise de vue.

Une perquisition des locaux de la victime apporte aux enquêteurs des renseignements intéressants sur ses activités. La police a examiné les mêmes fichiers que Régis, une bibliothèque a attiré plus particulièrement leur attention : « Charmes ». Belle collection, le commissaire décide de vérifier l’âge des demoiselles qui semblent toutes sortir du collège.

Valérie est de plus en plus anxieuse, effarée de m’entendre lui raconter les dernières nouvelles, suite aux confidences du commissaire de police, un ami.

---o O o---

Après diner, je la sens nerveuse. Je lui demande des nouvelles de sa sœur, savoir si son mari est toujours aussi furieux. Bien sûr, je n’oublie pas de la traiter de salope une fois de plus pour avoir trompé Jacques.
Je me lance :
« - Dans le fond, on a eu de la chance ma chérie.
« - Comment ça ?
« - Toi aussi tu as posé pour ce type, tu ne le connaissais pas. Il n’a pas essayé de te séduire quand tu étais nue chez lui ?
« - Si un peu, il m’a dit plein de choses gentilles qui plaisent à une femme. J’ai compris qu’il draguait. Je l’ai vite remis à sa place, il n’a pas insisté.
« - Normal qu’il essaie, mais c’est un gentleman.
« - Oui, il a toujours été correct.

Valérie n’est pas prête à passer aux confidences, à moi de jouer. J’allume mon ordinateur, un clic fait apparaitre une photo de ma chérie :
« - Tu es toujours très belle, par contre je trouve celle-ci beaucoup moins artistique.

C’est une photo en pied, nue face à l’objectif, un pied posé sur un escabeau qui lui fait un peu écarter les cuisses. Valérie jette un œil sur l’écran, sans même se poser la question de savoir d’où je tiens cette photo :
« - Ce devait être pendant les réglages. Je n’aime pas non plus, je préfère les autres.
« - Tu n’as pas l’air gênée d’être nue face à lui, tu ne te caches pas du tout.
« - C’est vrai, il sait mettre les gens à l’aise.
« - Tu préfères celle-là peut-être ? C’était aussi pour te mettre à l’aise ?

J’affiche une autre photo, une femme nue de dos, bien cambrée, la tête rejetée en arrière, les fesses en gros plan, une bite plantée dans la chatte, appartenant certainement à celui qui prend la photo, et qui lui tire les cheveux.
Valérie blêmie, elle se reconnait.

Sans lui laisser le temps de se reprendre, j’enchaine sur un autre cliché : une photo de dessus, une femme nue, la mienne, accroupie en train de sucer, les yeux fermés, la queue du photographe.

Valérie sursaute, rouge :
« - Oh non, tu savais ?
« - Tu me prends pour un idiot peut-être ?
« - Mon chéri, j’ai honte.
« - Alors, c’est aussi ton amant. Après Marion, après Solange et la moitié de la ville, il fallait que tu y passes.
« - Je ne peux pas le nier, pardonnes moi. Je m’en veux, je vais t’expliquer.
« - Tu ne savais pas que c’était un collectionneur ?
« - Quel salaud d’avoir pris ces photos.
« - Regarde.

La photo qui s’affiche sur l’écran la montre allongée, les jambes écartées, un peu repliées, vue plongeante sur sa chatte entrouverte, un filet de sperme entre les lèvres. Elle se tient sur les coudes, sa tête entre les seins affiche un sourire en regardant l’objectif, le sourire d’une femme comblée après l’orgasme.
« - Là non plus, tu ne savais pas qu’il te photographiait ?
« - Oh, c’est vulgaire.
« - Alors toi aussi. Tu m’as trompé, tu as couché avec lui, tu as joui avec lui.

Elle me jure qu’elle ne l’a vu qu’une seule fois. Après la séance avec Arthur, il lui a proposé de poser pour lui. Elle se trouvait moche après l’accouchement, elle a été flattée qu’il veuille faire des photos d’elle :
« - Il m’a regardé comme une femme, pas comme une mère de famille. Pardonne-moi mon chéri j’aurais dû être plus forte, mais la séance photos m’avais excitée. J’ai perdu la tête.
« - Et tu comptais le revoir ?
« - Non, surement pas, je culpabilisais vis-à-vis de toi, j’espérais tant que tu ne saches jamais rien, je ne voulais pas te faire souffrir. Je n’ai pas eu le courage d’aller chercher mes photos, je voulais que tu viennes avec moi.

Mon égo me pousse à la croire, une seule fois ? En y réfléchissant, c’est possible, elle m’a proposé de l’accompagner. J’ai envie de lui pardonner, mais je me sens cocu, je la regarde d’un air dur. Elle baisse les yeux, viens se blottir contre moi :
« - Pardon mon chéri. Je te jure que je t’ai dit la vérité. Je ne recommencerais plus, jamais plus. Je t’aime… Je ne sais pas ce qui m’a pris… je m’en veux.
Enfin elle me dit, tout ce qui se dit dans ces moments-là quand il faut rattr une connerie.

Que puis-je faire d’autres que lui pardonner ?

---o O o---

Nous en sommes aux aveux, je veux qu’elle sache tout.

Je fais défiler les autres photos, des femmes connues ou inconnues, nues, se faisant caresser, baiser, ou suçant la même bite, certaines la figure pleine de sperme, ou se faisant sodomiser.
Elle reconnait sa sœur, son amie, la femme du boulanger un peu forte qui prends des poses grotesques défiant la loi de la pesanteur, la petite fleuriste qui s’est mariée il y a trois mois. Elle reconnait sa chef de service dans une position qui est loin d’être hiérarchique.

Avec un grand sourire, je lui explique en détail comment j’ai volé le fichier des photos et comment sous un nom d’emprunt, j’ai informé les maris de leurs infortunes.

Elle réalise enfin, effrayée de ce qu’elle découvre :
« - Oh ! c’est toi qui… ? Comment as-tu pu, ma sœur, ma meilleure amie, tout ce bordel que tu as déclenché.
« - Il est vrai que la réaction en chaine a été plus forte que je n’aurais pu espérer. Jacques sait au moins à quoi s’en tenir avec Marion, cette petite sainte nitouche. Tu réalises que vous avez sucé la même bite.
Le mari de Solange sera bien plus heureux sans cette pute, sa paire de cornes l’empêcherait de passer sous l’Arc de Triomphe. Elle va le voir dans sa boutique régulièrement, tu veux voir ses photos ?
« - Ma meilleure amie, je ne pourrais jamais plus la regarder dans les yeux.
« - Tu t’y ferras, comme je me suis fait à l’idée d’être cocu.
« - Oh non mon chéri, ne dit pas ça, juste pour un petit dérapage.

Je souris en lui déposant un baiser sur les lèvres. Elle se détend, semble moins stressée. Je pense que la leçon a porté ses fruits, mais j’ai encore une carte à jouer :
« - Regarde cette photo, je suis certain qu’elle va te plaire.

Je lui montre la photo en pied d’une belle femme d’âge mur, le sein un peu lourd, à moitié assise sur un tabouret haut, une jambe repliée. Cyrille le photographe, nu lui aussi, debout à côté d’elle, caresse sa chatte, l’embrasse à pleine bouche, la femme tient sa bite dans la main :
« - Il y en a toute une série, tu veux les voir ?

Valérie se fige, les yeux fixes, la bouche ouverte à s’en décrocher la mâchoire, elle semble manquer d’air. Un seul cri : « MAMAN ! ».

« - Ah, quelle famille !

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!